Publié le 27 juin 2019

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Sur les pas de Benjamin Rabier

A l’occasion de la mise en place du circuit découverte Benjamin Rabier, partons à la rencontre du papa du canard Gedéon, du cochon Charlemagne, de Gertrude l’oie et de tant d’autres… à travers la campagne inspirante du Boischaut- nord.

Benjamin Rabier (1864-1939) : Roi de la pub

Benjamin Rabier fait carrière à Paris, il travaille de nuit aux Halles, pour se consacrer, la journée, au dessin. Il est publié pour la première fois, en 1891 dans le « Gil Blas illustré ». C’est en 1894 que son premier album « Tintin Lutin » est édité. Son œuvre est immense : dessins, réclames, motifs de décoration, ouvrages…

De filiation berrichonne par ses parents, d’origine paysanne modeste, son histoire familiale lui permet de conserver ce bon sens campagnard qui transparaît dans ses créations.

En 1895, il loue une maison à Lye puis y fait construire, en 1900, son logis appelé, selon les cartes postales de l’époque « villa Rabier » ; il le conserve pendant 17 ans. Puis, plus tard, après la disparition de son fils, mort de maladie à l’âge de 22 ans, il fait le choix d’effectuer, chez son gendre, de nombreux séjours au Breuil,  à Faverolles-en-Berry. C’est dans cette commune qu’il repose au cimetière.

Une belle balade en son honneur.

En ce pays de Valençay, au milieu des animaux domestiques, il trouve l’inspiration au travers des lieux et  villages voisins. Aujourd’hui, le territoire rend un hommage reconnaissant et durable à ce pionnier de l’illustration dont le coup de crayon lui a valu le titre de « l’homme qui fait rire les animaux »: c’est le sentier de découverte Benjamin Rabier homologué par la FFRP.

Cliquez ici pour télécharger le guide pratique 

Le saviez-vous?

C’est Benjamin Rabier qui a croqué le facétieux personnage Tintin Lutin ; c’est un malicieux petit bonhomme en culotte de golf, avec sa houpette et son petit chien, il a servi de modèle à Hergé pour son Tintin reporter dont les vingt-quatre aventures sont  connues dans le monde entier.  C’est aussi  Gédéon – le canard-  qui aurait inspiré Walt Disney pour son Donald Duck…

Précurseur  de la publicité, avec plus de 500 dessins publicitaires souvent décalés et nouveaux pour l’époque ; les marques comme la Vache qui rit (1919 et 1921), le bouillon Maggi, le sel de la Baleine, Nestlé, Pétrole Hahn, Ricqles, le Bon Marché, le Printemps… lui doivent beaucoup, sans doute leur renommée internationale actuelle. Dessinateur de presse, il réalise plus de 6 000 dessins pour une cinquantaine de journaux, illustrateur de textes comme les Fables de La Fontaine (1906), l’histoire naturelle de Buffon ou le Roman de Renart, écrivain de plus de vingt pièces de théâtre, comédies et opérettes à caractère humoristique, ce travailleur acharné et soucieux du détail a marqué son époque et laisse derrière lui une trace considérable toujours d’actualité…

Ce parcours pédestre fait revivre le talentueux et audacieux illustrateur à travers la découverte et l’évolution du patrimoine naturel et des paysages auxquels il était tant attaché. Pour retrouver ces ambiances d’animaux « humanisés » de bandes dessinées et de dessins animés,  il vous est conseillé de randonner sur ce circuit à travers les 9 communes du pays de Valençay-en-Berry.

Et pour plus d’informations, rendez-vous sur Valencay-tourisme.fr

 

  • 27 juin 2019
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Berrichonne d’adoption depuis un certain temps , j'apprécie les valeurs du Berry et de ses habitants, ils ne trichent pas et ils savent faire partager générosité et simplicité. Quant aux festivals de musique, ce sont pour moi des escapades magiques et des rencontres incroyables...

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