Ponts de pierre, d’acier ou de bois… Dans l’Indre, chaque ouvrage raconte un bout d’histoire ! Envie d’une escapade originale ? (Re)découvrez les ponts de l’Indre, de viaducs spectaculaires en petits ponts méconnus, ils vous mèneront à travers l’histoire, l’architecture et des coins de nature parfois insoupçonnés en Berry…
Le viaduc de cluis
Visible de loin dans le pays de George Sand, le viaduc de Cluis (ou viaduc de l’Auzon), construit en 1899, reliait autrefois Argenton-sur-Creuse à La Châtre. Long de près de 500 mètres avec ses 20 arches et culminant à 52 mètres, il enjambe la rivière Auzon. Aujourd’hui, il offre un panorama spectaculaire aux promeneurs et accueille les amateurs de saut à l’élastique. Situé sur l’itinéraire de Saint-Jacques de Compostelle, c’est un lieu incontournable à découvrir.
la Passerelle himalayenne du Cassecou
Située dans la vallée de la Creuse, la passerelle himalayenne du Cassecou relie les communes de Baraize et Cuzion. Longue de plus de 150 mètres et suspendue à une dizaine de mètres de hauteur, elle enjambe la rivière de la Creuse entre Montcocu (Baraize) et Châteaubrun (Cuzion). Accessible aux piétons et cyclistes, cette passerelle attire randonneurs, amateurs d’aventure… et photographes en quête du cliché parfait !
lE pont de bois couvert
Le pont de bois couvert au Pont-Chrétien est unique en France. Il a été construit en 1855 à l’initiative du comte de Poix pour relier ses propriétés. Classé Monument historique en 1992 et restauré en 2001, il est entièrement réalisé en bois, y compris sa toiture, avec un assemblage traditionnel par chevilles.
Long de 20 mètres, il repose sur deux culées en pierre reliées par une structure en poutres triangulées. Face au pont, une ancienne carrière et une grotte, aujourd’hui fermées, témoignent d’une activité d’extraction remontant à l’époque romaine.
Dernier représentant de son genre en France, le pont de bois du Pont-Chrétien fait écho aux ponts couverts que l’on croise fréquemment en Amérique du Nord, notamment au Canada.
vIADUC FERROVIAIRE DE LA BOUZANNE
Non loin du pont de bois couvert, le viaduc ferroviaire de Chabenet enjambe la Bouzanne depuis 1847. Composé de 13 arches, il déploie ses 244 mètres de longueur avec l’élégance sobre de l’ingénierie du XIXe siècle. Haut de 38 mètres, cet ouvrage impressionnant sur la ligne Paris-Toulouse, relie les paysages verdoyants d’un bout à l’autre de la vallée. Une silhouette de pierre qui veille sur les trains (et leur klaxoon résonnant dans la vallée!), les promeneurs, et qui mérite amplement un détour contemplatif !
Le viaduc du blanc
Comparable à celui de Cluis, le viaduc du Blanc est un ancien viaduc ferroviaire qui enjambe la Creuse. Construit entre 1885 et 1886, ses 21 arches, étirées sur 528 mètres de long et juchées à 38 mètres de haut en font un ouvrage exceptionnel. Aujourd’hui reconverti en voie verte, il offre une balade vertigineuse au-dessus de la rivière et de la ville pour un magnifique panorama. Et pour les plus téméraires ? C’est aussi un spot de saut à l’élastique reconnu ! Un monument impressionnant, témoin de l’âge d’or du rail, qui fait partie intégrante de l’histoire ferroviaire du Blanc… et du palpitant des aventuriers !
Le Pont aux Laies
Au fil d’une balade le long de l’Indre à La Châtre, ce petit pont médiéval à deux arches attire l’œil et l’imaginaire. Posé sur l’ancienne voie romaine, il est classé aux Monuments Historiques et garde bien des mystères, à commencer par son nom : Pontaulais, Pontaulay, Pont au Legs ou Pont aux Laies ? Une légende murmure que des laies auraient tenté de pénétrer dans la ville par là, un été de grande sécheresse… Un pont discret, mais chargé d’histoire, parfait pour une pause contemplative le long de la rivière !
Le pont romain de Saint-Benoît-du-Sault
Ne vous fiez pas à son nom trompeur : le « Pont Romain », ou pont Chodot, n’a de romain que l’emplacement ! C’est en réalité un charmant pont médiéval, bâti au Moyen Âge, à quelques kilomètres de la voie romaine. Il reliait autrefois Le Blanc à Limoges et marque aujourd’hui la limite entre les communes de Saint-Benoît-du-Sault et de La Châtre-Langlin, enjambant la rivière du Portefeuille. Jusqu’aux années 1950, les lavandières y venaient frotter le linge au bord de l’eau, après l’avoir bouilli à la cendre. Aujourd’hui, c’est un lieu paisible, chargé de mémoire, qui invite à la rêverie au fil de l’eau.
Le saviez-vous ?
Entre Villedieu-sur-Indre et Niherne, un discret pont ferroviaire enjambe la vallée de l’Indre… et il a été imaginé par nul autre que Gustave Eiffel lui-même ! Construit en 1878, ce « Pont noir » porte la signature métallique du célèbre ingénieur, 11 ans avant que la Dame de fer ne voie le jour. Un trésor méconnu, caché en pleine nature berrichonne.
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